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Syndrome du tunnel carpien (STC)

Ce syndrome peut survenir suite à un traumatisme, mais le mouvement répétitif est la cause la plus commune.

Le syndrome du tunnel carpien affecte plus de 15%  des travailleurs de certaines professions à risques élevés telles que : les usines d’assemblage dans le domaine de l’électronique, les musiciens, les esthéticiennes, les coiffeuses et les hygiénistes dentaires. D’autres facteurs déclencheurs sont le diabète, l’arthrite rhumatoïde, les problèmes de glande thyroïde et la grossesse.

 

La physiopathologie du syndrome du tunnel carpien (STC) consiste à une compression du nerf médian (circulant sur la face antérieure du poignet) par une rigidité, un rétrécissement du tunnel (gaine) enveloppant le nerf médian.

 

Les signes et symptômes se résument en une sensation d’inconfort, de picotements et d’engourdissements à la main. Plus le syndrome évolue, plus les symptômes deviennent constants et surviennent surtout la nuit. Une mobilité réduite et une faiblesse des mains (poignets) sont également notables.

 

L’électromyogramme (EMG) permet de poser un diagnostique définitif. Le traitement médical sans chirurgie est priorisé. On suggère le repos du poignet, le port d’une attelle, une prescription d’anti-inflammatoires, une injection locale de cortisone et des exercices spécialisés aideront à atténuer les symptômes.

 

Enfin, le traitement chirurgical permet un soulagement à 90% des cas plus complexes.

 

La médecine traditionnelle chinoise explique le phénomène de picotement et d’engourdissement par une malnutrition des vaisseaux sanguins et nerveux. C’est-à-dire, une insuffisance de circulation du Qi (circuit énergétique) et du sang. La douleur ressentit au poignet est causée par une stase de sang. Les symptômes aggravés la nuit s’expliquent par le fait qu’à ce moment, le sang retourne au foie pour y être emmagasiné sous forme de réserve provoquant ainsi des lacunes aux extrémités (mains).

L’orientation thérapeutique consiste à nourrir et à activer le sang et l’énergie, de disperser les stases, de réduire la douleur et d’harmoniser la reconstruction de la zone lésée.

Les punctures se font localement au poignet et aux doigts, mais également systémique ; aux jambes et au dos pour activer l’énergie globale et ainsi offrir des résultats à plus long terme.

Pour favoriser un soulagement définitif et une guérison efficace, l’acupuncteur peut suggérer de modifier ses activités quotidiennes et de prévoir une évaluation ergonomique du poste de travail. Il faut à tout prix éviter les mauvaises postures et les mouvements répétitifs pour éviter les récidives.

N’hésiter pas à demander conseils à votre acupuncteur…il saura également vous référer à d’autres spécialistes de la santé au besoin.

 

Bonne santé !

Lise Paquin, acupuncteure

 

 

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